sept.11

Ce dimanche 9 septembre 2012 a eu lieu la "Fête du livre et des éditeurs" à Céret à laquelle OXYMORON Éditions participait pour la première fois (l'année dernière je m'y étais pris un peu tardivement pour l'inscription).
C'est donc avec plaisir et curiosité que nous nous sommes rendus sur place, Canelle et moi-même, Kamash, pour présenter nos livres aux curieux que nous souhaitions nombreux.
Si le temps paraissait maussade et couvert au lever du soleil, heureusement, le ciel s'est éclairci au fur et à mesure que nous nous approchions de notre destination.
Pour connaître un peu Céret, au travers des Férias de ma jeunesse et aussi pour avoir été à la Fête de la Cerise l'année dernière, il était évident que l'endroit de la manifestation était bien choisi, à l'ombre des grands platanes bordant l'avenue Jean-Jaurès et aux abords des Arcades.
Bonne réception de la part de la responsable de la commission Culture de l'Association des "Citoyens dans les quartiers de Céret".

A peine le temps d'installer le stand que les curieux s'approchaient déjà. Difficile, alors de déguster le café et le croissant offert par les organisateurs, mais qu'importe, le principal étant de défendre ses ouvrages et de faire connaître l'auteur et les romans au public.
Pas le temps, alors, de faire le tour des stands pour saluer les éditeurs et les auteurs que nous croisons à chaque manifestation, parmi eux, les éditions TDO et quelques auteurs dont Gérard Raynal et Robert Azaïs, les Éditions Karibencyla avec leurs auteurs Joël Cimarron et la Luciole Masquée, les Éditions de la Merci, Mare Nostrum Éditions, Loic Robinot, les éditions Talaïa et quelques autres qui m'excuseront de les avoir oubliés.
Jusqu'à 13h00 ce fût un défilé quasi incessant de passants qui s'arrêtaient pour m'écouter vanter les qualités et l'originalité de la saga des aventures de "Wan & Ted". Les gens étaient réceptifs et certains partaient avec des cartes de visite pour se rendre, plus tard sur le site de la maison d'édition, d'autres repartaient, directement, avec un livre sous les bras, bien souvent "Wan & Ted - Le Mystère Sang & Or", l'opus se déroulant dans le département. En prime, chacun avait le droit à une dédicace.
Puis, vint l'heure de se restaurer et les curieux furent bien moins nombreux jusqu'à 15h00 l'appel de la nourriture ou de la sieste avait décimé la population présente.
Vers 16h00, après une petite lecture publique de quelques extraits de livres de chaque stand, il était l'heure de la table ronde autour du livre numérique.
Bien qu'ayant été convié à participer à la discussion, je préférais défendre mes ouvrages auprès des passants que le temps virant à l'orage n'encourageait déjà pas à prendre le temps de s'arrêter aux divers stands.
Deux, trois coups de tonnerre et quelques gouttes plus tard, seuls les plus courageux des badauds et des éditeurs ou auteurs présents demeuraient dans les rues alors qu'au final, la pluie ne tomba jamais.

Qu'importe, la journée s'est très bien déroulée, les ventes ont été encourageantes (le métier rentre, petit à petit), et, comme je m'y attendais, c'est principalement le troisième opus des aventures de "Wan & Ted", "Wan & Ted - Le Mystère Sang & Or", qui a retenu l'attention des acheteurs.
L'organisation de la fête par l'Association était parfaite. Merci, donc, à tous ces bénévoles et rendez-vous l'année prochaine avec grand plaisir.
Pour les lecteurs et les curieux, la prochaine dédicace aura lieu aux "Vendanges Littéraires" à Rivesaltes, à la fin du mois de septembre. N'hésitez pas, venez nombreux.
oct.15
OXYMORON Éditions pousse son petit coup de gueule, à peine née, contre les services postaux.
Effectivement, La Poste, loin de soutenir la culture française et l’essor des petits éditeurs, pénalise fortement la profession et les téméraires tentant l’aventure de la vente de livres sur Internet en proposant des frais postaux prohibitifs.
S’il y a de cela quelques temps, La Poste avait un tarif « livre », ce n’est plus le cas actuellement. Pire encore, il est devenu quasi impossible d’envoyer un livre en tarif « lettre ». Il vous est d’ailleurs inutile de demander cette éventualité à tout préposé de La Poste puisque celui-ci est formé à vous forcer à utiliser le service « colissimo », bien plus onéreux.
Cette possibilité est même rejetée par les responsables des bureaux de poste, puisque, demandant à l’un d’eux s’il était possible d’utiliser un tarif « lettre » pour l’envoi de livre, ce dernier m’a renvoyé vers un service « Mini Max » qui a le double inconvénient d’être plus cher que le tarif « lettre » et de ne pas être accessible aux ouvrages de plus de deux centimètres d’épaisseur. Autant dire que, si vous avez deux livres à envoyer, vous devez obligatoirement passer par le tarif « colissimo » qui vous délestera automatiquement de 6,80 euros.
Et pourtant, devant les plaintes des usagers et des professionnels du livre travaillant de plus en plus sur Internet, et donc, utilisant les services de La Poste pour l’envoi des ouvrages par l’intermédiaire des sites de petits éditeurs ainsi que des sites marchands comme EBay, Alapage.fr, Amazone.fr, l’ARPEC (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes) a réfléchi sur le sujet. Pour autant, aucune législation n’a été faite et le flou entoure toujours ce fameux tarif « lettre ». Si l’ARPEC précise que ce n’est pas parce que La Poste prévoit le tarif « colissimo » pour l’envoi d’objets que l’usager est obligé de le choisir s’il considère que le tarif « lettre » correspond à ses attentes, il précise également que La Poste a le droit de refuser d’envoyer un objet en tarif « lettre » du moment qu’elle justifie le fait que cet envoi puisse perturber les services d’envois.
Autant dire que devant ce flou juridique, bien souvent, c’est le préposé qui emportera le combat. Il faudra alors, pour obtenir gain de cause, entrer en conflit avec son bureau de poste favori ou bien user de ruses en préparant ses colis et en les faisant affranchir par des bornes automatiques et les mettre directement à la boîte aux lettres sans passer par un préposé.
C’est donc un coup de massue donné aux petits éditeurs et aux petits vendeurs de livres mais également à l’essor de la culture et à l’accès à la lecture. À une époque où la jeunesse lit de moins en moins de livres, préférant les blogs, les tchats et les SMS, qu’attend donc le gouvernement pour soutenir le livre en poussant La Poste à proposer un vrai tarif adapté à l’envoi d’ouvrages papier.
En attendant, OXYMORON Éditions se propose de réagir en offrant à ses lecteurs un tarif d’envoi privilégié, amputant ainsi sa marge bénéficiaire sur ses ouvrages en prenant à sa charge une partie des frais d’envoi.
C’est donc, entre les frais d’envoi et les frais d’emballage, UN euro qu’OXYMORON Éditions prend à sa charge pour l’envoi d’un livre et plus de TROIS euros pour l’envoi de deux ouvrages.
Par ce mouvement militant, OXYMORON Éditions tente de soutenir les éditions papier mais également d’inciter ses futurs lecteurs à acheter des livres en leur permettant d’investir moins dans les frais postaux pour investir plus dans l’ouvrage.
OXYMORON Éditions
« L’éclat des mots sombres »